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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 09:40

http://ecole-sophrologie.com/images/sophrologie-yoga.jpgPour lire l'article 'Sophrologie et yoga', merci de cliquer sur ce lien: http://ecole-sophrologie.com/sophrologie-yoga.htm

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:15

Fotolia_52180725_M-yoga-fleche.jpgUn nouveau site présente l'école de sophrologie de Salon de Provence: http://devenir-sophrologue.fr/Devenir_sophrologue/Lecole_et_ses_formateurs.html

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 09:43

Journée de formation - Samedi 19 octobre 2013

 

Au Domaine de Petite à Grans - De 9h à 18h

 

Nombre de participants :     Entre 5 et 15 maximum

Tarifs : 120 euros pour les associations ou sophrologues en cours d’installation

180 euros pour les entreprises et professions libérales

 

OBJECTIFS DE FORMATION :  

Connaître les mécanismes du Burn Out et savoir l’identifier

Concevoir, animer des séquences et des programmes de formation sur le Burn-Out

Proposer des outils de prévention en milieu professionnel

Contribuer à renforcer les compétences et les facteurs de protection des salariés afin d’optimiser leur bien-être et leur santé au travail

 

POUR QUI :

Sophrologues diplômés ou en fin de formation concernés par le stress et la santé                 psychologique au travail, la qualité de vie et les risques psychosociaux en milieu professionnel Sophrologues intervenant en entreprises ou institutions

Sophrologues désirant développer leurs compétences dans la gestion du stress au travail

 

INTERVENANTE :

Anne GUTTIEREZ sophrologue diplômée et membre de la FFDS depuis 2003Formatrice en entreprises et institutions spécialisée santé et travail depuis 2007

Cabinet libéral à Aix en Provence depuis 2003

Intervenante en établissements médicaux depuis 2004 (cliniques de soins de suite et de réadaptation) et en centre d’accompagnement thérapeutique pour personnes atteintes de cancer

 

PROGRAMME DE LA JOURNEE

Matinée

 INTRODUCTION :

Echanges autour du stress au travail et prévention des risques psychosociaux

Constat et plans d’actions

Recueil des attentes des participants

 

I PRESENTATION DU BURN-OUT

1) Définition, terminologie et nouveaux concepts

- Définition théorique du Burn-Out et nouvelles approches : Burn-In, Présentéisme et Bore-Out

2) Causes principales

- Le stress au travail : Y a-t-il un bon et un mauvais stress ?

- Exposé théorique sur le stress, son processus biologique

- Repérer les facteurs déclencheurs du stress et les réactions psycho-corporelles qui en découlent dans la vie professionnelle

- Impact de l’état de stress chronique et situation de l’entreprise

3) Processus et symptômes

- Un processus insidieux

- Principales étapes :

. Epuisement physique et émotionnel

. Dépersonnalisation (sentiment de ne plus être soi-même) ou déshumanisation (attitudes        négatives, dures ou cyniques vis-à-vis d’autrui)

.Vécu d’accomplissement personnel insuffisant (le travail n’étant plus source de valorisation)

 - Les symptômes à observer

- Les réactions de défense naturelles

- Les conséquences sur le travail

 

4) Repérage des dimensions à risque

- Reconnaître le terrain favorable

- Identifier les 6 dimensions à risque


Après-midi

II PREVENIR LE BURN-OUT

1) Savoir lutter contre le stress au travail

- Apprendre à respirer et à se relaxer

- S’autoriser à prendre soin de soi

2) Développer des stratégies et s’approprier des outils de prévention du Burn-Out

- En prendre conscience, corriger ses comportements, revoir ses priorités, ralentir le rythme ?

- Oser vivre son travail en gérant mieux son capital énergie-compétences (valeurs)

- Jeux de bilan, pour retrouver l’axe de vie, sur l’exigence et la reconnaissance personnelle, pourune meilleure qualité de vie, pour soutenir le corps

3) Identifier des leviers qui génèrent de l’énergie positive au travail

- Quel sens je donne à mon travail ?

- Qui sont les personnes auprès desquelles je me ressource ?

- Quelle importance j’accorde à la reconnaissance de la hiérarchie ?

Bilan et perspectives

Retour sur la formation

 

POUR VOUS INSCRIRE A CETTE JOURNEE DE FORMATION

 - Contactez Anne GUTTIEREZ au 06 64 93 76 70 ou par email : annegutt@yahoo.fr

- La confirmation de votre présence prendra effet à réception de votre règlement

 (chèque libellé à l’attention d’A. Guttierez).

- Et à envoyer à l’adresse suivante avant le 15 octobre 2013 : 

Anne GUTTIEREZ

2B, Lot Campagne Eléonore

13640 La Roque d’Anthéron

- Si vous souhaitez réserver votre repas au Domaine de Petite, merci de bien vouloir l’indiquer dans votre courrier afin que je puisse en informer la responsable.

Au plaisir de vous retrouver prochainement

Anne GUTTIEREZ

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 15:57

Respirer consciemment…

 
- Asseyez-vous dans une position confortable et stable
- Commencez pat établir en vous une intention positive pour cet exercice : l’apaisement par exemple
- Fermez les yeux et prenez conscience des points d’appui, des sensations de contact
- Dirigez votre attention vers votre respiration, contentez-vous dans un 1er temps de l’observer, elle va d’elle-même se régulariser
- Maintenant, ralentissez-la doucement et approchez-vous du rythme suivant : inspiration en 4 temps, expiration en 6 temps
- Laissez ‘mourir' chaque inspiration qui, naturellement, devrait être suivie d’une courte pause
- Laissez ‘mourir’ chaque expiration qui, naturellement, devrait être suivie d’une courte suspension
- Continuez ainsi durant quelques minutes
- Laissez revenir une respiration libre et continuer à l’observer
- Étirer doucement avant d’ouvrir les yeux


http://devenir-sophrologue.fr/Devenir_sophrologue/Transmettre_la_sophrologie_-_Devenir_sophrologue.html

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:04

Mon dernier ouvrage vient de paraître (24 avril 2013). Pour plus d'informations ou le commander, vous pouvez consulter le site d'Amazon: http://www.amazon.fr/Sophrologie-pour-tous-exercices-pratiques/dp/236047037X/ref=sr_1_6?ie=UTF8&qid=1361868929&sr=8-6

Si vous souhaitez lire quelques extraits de l'ouvrage, allez à la page suivante http://www.piktos.fr/prd_fiche-lg1.php?&motsCles=&edition-nom=chariotdor&livre=33837 . Et cliquez sur LIRE UN EXTRAIT (PDF).

Ecole de sophrologie: http://devenir-sophrologue.fr/Devenir_sophrologue/Laccompagnement_du_stagiaire.html

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 07:49

Fotolia_14039120_XS.jpg

 

Lieu : Le Domaine de Petite, 13450 Grans (près de Salon de Provence).

Vendredi : co-vision, échanges entre sophrologues et futurs sophrologues

Samedi matin : Christine Joannes

Samedi A-M : Agnès Guilbaud, l’hypnose Erciksonienne : technique de traitement des allergies, étermination d’objectif avec un patient.

Dimanche matin : Anne Guttierez, le burn out

Dimanche A-M : Martine Massacrier, La problématique de l’adolescence

 

 

La sophrologie, un outil de prévention de l’épuisement professionnel ou Burn out

 

Sophrologue installée à Aix en Provence depuis une dizaine d’années, je suis témoin d’une amplification de troubles de la santé résultant du travail chez des femmes et des hommes ne parvenant plus à surmonter leur stress professionnel.


En effet, dans un contexte économique en perpétuelle évolution, au sein duquel la concurrence et la performance sont des préoccupations quotidiennes, le phénomène « d’usure » au travail est bien réel…

Désormais bien connu, l’épuisement professionnel ou Burn-Out peut s’emparer des travailleurs dans pratiquement tous les secteurs d’activités et ne cesse de se multiplier.


Aujourd’hui, la prévention du stress est l’un des risques majeurs auquel les organisations et entreprises doivent faire face, en prenant les mesures nécessaires pour assurer la santé physique et psychique des personnes.

C’est dans cette démarche, que j’ai orienté mes interventions en entreprises depuis 2007, répondant à des publics de professionnels en « mal de bien vivre au travail », et soucieux de trouver des solutions pour prévenir leur stress et les risques d’épuisement.

 

Ainsi, je vous propose de partager mes expériences de formatrice en vous exposant à titre d’exemple ce que la sophrologie associée à d’autres outils simples et pratiques peut apporter.

Comment élaborer une formation sur ce thème et encourager les personnes touchées par cette souffrance à en parler et se faire aider ?

 

Voici les principaux axes de réflexion que j’aborderai, mais c’est ensemble, sophrologues et acteurs de prévention que nous échangerons.

I              Le Burn Out : c’est quoi au juste ?

II             Etes-vous en Burn Out ?

III            Comment prévenir le Burn Out ?

a)      Place de la Sophrologie dans les outils de prévention

b)      Découverte de stratégies complémentaires ludiques et efficaces …

 

Dans l’attente de ces prochaines rencontres, toujours riches d’échanges d’idées, de liens forts, ne perdons pas de vue que donner du sens à son travail et y trouver du plaisir sont possibles !

Anne GUTTIEREZ, Sophrologue et formatrice 

 

 

POIDS EMOIS

Qu’il s’agisse de 3, 10, 25 kilos ou plus, tout poids jugé superflu voire morbide, est source de souffrance pour celui ou celle qui le porte !

Au-delà du poids, il y a la forme du corps, son image qui inspirent du désamour, et toute entrée dans une cabine d’essayage, trop confrontante,  peut vite faire monter les larmes… Mais souvent, ce corps mal aimé ne ressent que très peu ; encombrant, il ne trouve pas ses limites, il est nié… « Je ne voudrais être qu’une tête et rien d’autre… ».

Lourd à porter, tout poids indésirable est avant tout un symptôme, signe que « quelque chose ne va pas dans ma vie » qui n’a pas été suffisamment conscientisé, élaboré.

Bien sûr, la relation à la nourriture est souvent complexe, et les régimes faits de frustrations, de contrôles, et de promesses miraculeuses, n’apportent que déceptions et amplification du problème. Et après les restrictions, on se « lâche »… Et le cercle infernal pourra recommencer avec introduction d’une autre promesse miracle, de pilules amincissantes, une inscription dans une salle de gym… Il faut tout essayer ! C’est peut-être là le problème : essayer… donc ne pas y arriver… Et conclure qu’on n’a pas de chance, que c’est génétique, qu’on a de gros os, enfin que ce n’est pas notre faute…

En fait, chaque problème de poids a une histoire particulière : quelle était la place, le rôle de la nourriture dans la culture familiale ? Comment le corps était-il considéré dans la famille ? Quel événement ou contexte a déclenché une prise de poids importante ? De quoi ce poids protège-t-il, quel est son utilité ? Quelle place se donne la personne souffrant de surpoids ? Qu’est-ce que ce corps veut nous dire que nous n’entendons pas ?...

La démarche d’accompagnement que je mène depuis plusieurs années s’appuie sur plusieurs approches que j’adapte chaque fois selon les besoins, la situation, et le mode de fonctionnement et les résistances de la personne…

Systématiquement, la sophrologie est au rendez-vous : elle est fondamentale. Pour découvrir sa respiration, son corps vivant, son schéma corporel, se libérer de son stress, recourir aux visualisations, au geste signal… apprendre à manger en Pleine Conscience…

Ma deuxième approche est le Psychodrame, qui permet une mise en action d’une situation réelle, perçue ou imaginaire, (plutôt que d’en parler, on joue la situation). Le corps, les ressentis, les émotions reprennent une place privilégiée, et on lâche un peu la tête ! Le psychodrame permet de travailler sur le passé, le présent, le futur, de revisiter des perceptions erronées, de reprogrammer des attitudes anciennes… d’identifier tout ce qui fait obstacle à la perte de poids, et d’entrer en dialogue avec soi-même, avec son corps… et avec son entourage… et même avec son réfrigérateur ! Cette approche est particulièrement efficace en cas de boulimie et de grignotages… ou de difficultés relationnelles.

Le mandala est également une aide précieuse : doux dans sa pratique, il recèle une puissance formidable et accélère souvent des processus de changement, des synchronicités étonnantes… travaillé sur trois ou quatre séances, le mandala est un bon complément puisqu’il oblige lui aussi à « lâcher la tête ».

Quelques « recettes » et habitudes simples issues de l’approche Ayurvédique (auto-massages notamment) viennent compléter les séances, comme autant d’invitations à s’occuper de soi…

Aucune promesse de miracle, mais une invitation à cheminer, à se rencontrer, à éclairer, à ouvrir sa conscience, à reprendre la responsabilité de sa vie et à prendre soin d’un corps qui petit à petit cesse d’être un ennemi ou un inconnu encombrant, pour devenir un véritable ami.

Christine Joannès, sophrologue

 

 

L’adolescence et ses dérives

 « C’est l’âge bête » avait-on coutume de dire… Pourquoi bête ? Tout simplement parce que le portrait que l’on peut qualifier de « classique » de l’adolescent vu de l’extérieur nous amuse ou nous désole. Toutefois, s’il n’y a pas dans le développement un âge où la bêtise règnerait, il y a bien un passage délicat qui accompagne l’ultime mutation de l’enfant vers le stade adulte.  Et si ce sont bien les transformations physiologiques de la puberté qui déclenchent ce que certains appellent la « crise d’adolescence », ce n’est pas seulement le corps qui se transforme, même si c’est la première chose qui saute aux yeux, c’est la personnalité toute entière. Car un réaménagement corporel aussi radical, ne peut avoir lieu sans être accompagné d’un réaménagement psychique tout aussi radical.


Le Moi s’étaye sur les fonctions corporelles nous a appris Freud, tout changement dans le corps ne peut qu’entraîner un changement dans le psychisme. Un corps adulte, ayant acquis la maturité de ses fonctions sexuelles en particulier, ne peut se contenter d’un psychisme d’enfant. Or, tout changement comporte sa part de souffrance et de deuil, de résistance au changement, mais aussi bien sûr d’espoir. En tout cas il se fait dans le temps, un temps d’adaptation nécessaire, un temps d’intégration de ce nouveau corps et de séparation d’avec le monde le l’enfance et sa dépendance aux parents en particulier.C’est un travail difficile, qui porte son lot d’ambivalence entre une enfance qu’on ne veut pas quitter et un stade adulte qu’on voudrait déjà avoir atteint.


Et pendant ce délicat passage, similaire à la transformation de la chrysalide en papillon, à moins qu’on ne préfère parler comme Françoise Dolto, de « complexe du homard » temporairement privé de sa carapace, le moins que l’on puisse  dire c’est que l’ado est « mal dans sa peau », ou plutôt mal dans cette nouvelle peau, ce nouveau corps qui ne correspond plus du tout vu de l’extérieur à l’image interne qu’il a de lui.  Un nouveau schéma corporel, une nouvelle limite, bref une nouvelle peau qu’il scrute longuement dans le miroir, qu’il bichonne ou qui l’inquiète, à moins qu’il ne souhaite l’affirmer ou l’agresser avec diverses formes de « marquages corporels » dont le plus innocent est la tenue vestimentaire, sorte de seconde peau, le plus extrême le fameux « body art ». C’est aussi et surtout un corps qui le trahit, le prive d’espace intime en semblant révéler aux yeux de tous ce qui se passe au plus profond de lui, avec ses nouvelles formes, ses boutons, ses rougissements et autres manifestations visibles dont il se passerait bien !  Et ce qui se passe au fond de lui  c’est l’irruption brutale d’une pulsionalité qu’il a du mal à maîtriser. Ce sont les pulsions sexuelles essentiellement qui le perturbent avec leur lot d’incestualité héritée de la sexualité infantile qui a bien voulu se mettre relativement en veilleuse pendant la phase de latence, et qui se réveille là brusquement avec une intensité jamais connue auparavant et avec en plus maintenant la possibilité d’être mise en acte. Cette sexualité et le réveil des pulsions œdipiennes qui vont avec le poussent   à des attitudes coupables et honteuses, par exemple dans les rapprochements tendres avec les parents vécus avec gêne et parfois dégoût car de tonalité incestueuse.


De plus ce mécanisme qui l’habite est non seulement définitif et irréversible, mais incontrôlable, il ne peut que le subir de manière totalement passive. De cette passivité, comme de celle qu’induisent en lui ses besoins de dépendance, il a honte également, et qui dit honte dit également réaction contre la honte, parfois dans un contre-pied extrême dont il ne faut pas être dupe.


L’adolescence c’est aussi l’époque de la séparation la plus radicale qui soit, car elle est tout autant séparation de l’enfant que l’ado a été, que séparation d’avec les parents. C’est la dernière étape vers l’autonomie et cette étape lui fait peur, très peur parfois. Là aussi il s’agit de ne pas être dupe, plus la crise est violente, plus l’ado a du mal à se séparer, à renoncer à l’enfance et non l’inverse comme parfois ses conduites pourraient le laisser penser.

Donc l’adolescence selon ce point de vue est bien une crise, et non des moindres. C’est un véritable défi qui est lancé à l’ado qui a pour mission ni plus ni moins que de se reconstruire sur le plan narcissique-identitaire et intégrer ses pulsions. Mais c’est un défi qui pourtant devrait se surmonter, même avec des remous, car la crise adolescente est quand même avant tout une crise naturelle (au sens de programmée par la nature).

Force est pourtant de constater que certains n’y parviennent pas et restent en souffrance. C’est à eux que nous nous intéresserons plus particulièrement.


La raison en est simple : si l’adolescence est une crise, elle est aussi et surtout une étape, un passage, un moment parmi d’autres d’une évolution qui conduit tout un chacun de la totale dépendance infantile au statut d’adulte c'est-à-dire à l’autonomie. C’est un chemin d’évolution et d’individuation. Sur ce chemin on peut dire qu’il y a trois passages critiques car fondamentalement structurants :

- Le premier se situe autour du sevrage, du moment de la fin de la fusion mère/ enfant et la reconnaissance de ses limites propres et de celles de l’autre, de la séparation des individus.

- Le second est l’Œdipe, apogée de la sexualité infantile, dont le rôle fondamental est de parfaire cette reconnaissance de la séparation en intégrant au-delà de la différence des êtres, celle des sexes et des générations, l’interdit de l’inceste, fondamental dans toute société, et la constitution de l’instance morale surmoïque qui est l’intériorisation des interdits parentaux.

- Le troisième est effectivement la « crise adolescente »


Ces trois étapes sont en totale interdépendance, le ratage de l’une influençant très négativement les suivantes. C’est particulièrement vrai pour l’adolescence qui va être le véritable révélateur de ce qui n’a pu se résoudre auparavant, qui va mettre au grand jour les failles préexistantes demeurées parfois jusque là invisibles, celles de l’ado tout d’abord, mais aussi parfois celles de la pathologie familiale toute entière. En clair, le « ratage » de l’adolescence est celui du développement tout entier et non pas de l’évènement ponctuel « adolescence ». C’est assez facile à comprendre : au plus l’ado sera narcissiquement fragile, au moins il aura pu se constituer une identité solide, au moins il supportera les chamboulements majeurs qui viendront remettre totalement en cause un équilibre déjà précaire. Au plus il sera dépendant, au moins il supportera la séparation, ou alors lui demandera-t-elle des efforts extrêmement violents.


On pourrait dire que l’ado rejoue ses problématiques infantiles, mais avec des moyens d’adulte : il ne vole plus des bonbons mais de l’argent, il ne fait plus un caprice, il devient violent voire délinquant, et quand il cherche ses limites, ce n’est plus en « faisant son intéressant » , ou plutôt si, mais cette fois il peut pour cela mettre sa vie en danger. Les moyens changent, les motivations profondes restent les mêmes.

Après avoir fait un tour d’horizon du processus adolescent et de ses particularités, nous tâcherons de faire le tour des excès de l’adolescence en souffrance, et de la difficulté qu’il y a à  mettre une ligne de démarcation entre ce qui est du à la simple crise adolescence et ce qui est réellement pathologique. Nous aborderons donc :

-         L’entrée en schizophrénie à l’adolescence

-         Le passage à l’acte

-         La dépression

-         La toxicomanie

-         Les troubles des conduites alimentaires

-         Les conduites auto et hétéro agressives

-         La délinquance

-         La dépendance, l’interminable adolescence.

-         Les fugues

-         Les conduites à risque, les conduites ordaliques, le jeu avec les limites

-         La phobie scolaire….etc.


Mais nous parlerons aussi du principal interlocuteur de l’adolescent : le parent. Car la souffrance parentale face à un adolescent perturbé existe bel et bien, des parents totalement démunis, dépassés, qui ne comprennent plus ce qui arrive et culpabilisent de cet échec, ou au contraire rejettent de manière radicale ce «  délinquant », ce fauteur de troubles  qu’ils ne comprennent plus, qu’ils ne reconnaissent plus comme leur enfant. Des parents qui parfois refusent aussi de voir leur enfant grandir ou rivalisent avec lui dans un mythe de jeunesse éternelle à laquelle ils refusent de renoncer. Des parents- copains qui ne sont de ce fait plus des parents, ou des parents autoritaristes qui s’opposent à la nature de l’humain qui demande avant tout de grandir. Des parents anxieux (une anxiété que l’ado se plait à exacerber) qui n’osent pas le laisser faire ses propres expériences et maintiennent de ce fait une relation de dépendance qui au fond arrange tout le monde…  Des parents à qui on a oublié de dire que l’ado doit pour grandir se livrer à un meurtre symbolique auquel ils ont le devoir de survivre. Et qui ignorent très certainement qu’une grande partie des conduites extrêmes de l’adolescent, de ses provocations ont pour but essentiel de les tester sur leur capacité à lui résister, et à rester avant tout eux-mêmes dans la tourmente. Car si l’ex-enfant se faisait beaucoup d’illusions sur le statut d’adulte idéalisé, donc sur des parents eux-mêmes idéalisés, cette illusion vient de tomber, et il cherche désespérément à savoir s’il reste encore quelque chose sur quoi s’appuyer, quelque chose qui lui fournirait la sécurité de base qui lui permettrait d’aller plus loin dans son évolution.


Nous évoquerons pour finir l’ « adolescence gelée » ou la crise qui ne se fait pas, ne peut se faire car le sujet est trop fragile pour la supporter et préfère sauter directement dans une pseudo maturité adulte, et se construire un personnage factice apparemment bien adapté, mais une adaptation de surface qui cache mal l’immaturité profonde de la structure.

Martine Massacrier


Pour plus d'informations sur les 15èmes Rencontres: http://www.federation-sophrologie.org/rencontres/les-rencontres-de-la-federation-francaise-de-sophrologie-ffds.html


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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 12:39

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRJ3gyzdBdq5ANSFab3MF61D3ZLQpxWeUQDffsxcj8YcIwCP1sKhg

L'école est membre fondateur de la chambre syndicale de la sophrologie. Thierry Loussouarn, directeur de l'école, en est le trésorier. Pour plus d'informations, visitez son site: http://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/

Elle vient d'obtenir de l'INSEE l'ajout du terme « sophrologue » dans sa nomenclature. Cette modification interviendra sous 90 jours soit à partir du 1er mai 2012. Pour plus d'informations: http://www.chambre-syndicale-sophrologie.fr/code-ape-des-sophrologues/

La Chambre Syndicale de la Sophrologie est désormais membre de la Chambre Nationale des Professions Libérales.

Les sophrologue sont enfin représentés dans une instance officielle.

A ce jour, plus de 590 professionnels de la sophrologie adhérent à la Chambre syndicale.

 

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 11:12

30-31 mars et 1er avril 2012 - Le Domaine de Petite, Grans (près de Salon de Provence)

 

Vendredi 30 mars : co-vision

Samedi 31 mars (matin) : Malvina Girard, la sophrothérapie

Samedi 31 mars (A-M) : Gérard Cervi, l’Hypnose


Assemblée Générale de la FFDS : le samedi 31 mars à 17H30


Dimanche 1er avril (matin) : Anne Guttierez, douleur et souffrance, prise en charge du sujet douloureux

Dimanche 1er avril (A-M) : Martine Massacrier, L’angoisse

 

Pour plus de renseignements: http://www.federation-sophrologie.org/rencontres/les-rencontres-de-la-federation-francaise-de-sophrologie-ffds.html


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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 09:48

Se détendre...

 

Peut-être est-ce là un des besoins les plus importants après l’air, l’eau, les aliments. C’est en tout cas un besoin du système nerveux, du système parasympathique.


La relaxation est une très ancienne technique issue du Yoga que l’occident a redécouvert au début du 20ème siècle. Mais c’est plutôt à partir des années 1960 que les occidentaux ont pu se familiariser avec cette pratique. En yoga, on parle de prathyahara ou retrait des sens.

 

Si l’on remonte quelques milliers d’années en arrière, on découvre que la relaxation était pratiquée dans le but d’atteindre des états de conscience supérieurs (dits modifiés ou altérés). Certaines techniques permettaient même de faire resurgir de l’inconscient des vasanas (constructions psychiques, désirs, peurs...) que certains pourront comparer au matériel remontant lors des séances de psychanalyse ou de sophro-analyse. Ceux qui connaissent cette méthode pourront d’ailleurs faire un rapprochement intéressant entre elle et les objectifs des yogis.

 

Nous pouvons tous à un moment ou un autre ressentir la nécessité de détendre tout l’ensemble musculaire et articulaire. Les contractures sont souvent le résultat de tensions nerveuses et psychiques répétées. Elles sont également liées à de mauvaises postures dans la vie quotidienne.


Des messages venant des récepteurs proprioceptifs sont envoyés au cerveau. Celui-ci les reçoit, les analyse. Il nous fait alors modifier notre position ou nous incite à nous étirer ou encore – si nous connaissons une méthode de relaxation – nous conduit à pratiquer le relâchement. C’est la fréquence des tensions qui fait qu’elles s’incrustent dans le corps au fur et à mesure des années si nous n’y prêtons pas attention. Un des buts de la relaxation est donc de les dissoudre en agissant non seulement au niveau corporel mais aussi au niveau mental. Car, en sophrologie comme en yoga, nous savons que le relâchement peut advenir en agissant via le corps ou en créant – par exemple – des images positives.

 

Commençons donc par relaxer le corps. Bien souvent nous éprouvons de la difficulté à nous détendre profondément, surtout au début d’un entraînement. Parfois, nous ne sommes pas conscients de nos contractures.

 

Le relâchement demeure une expérience subjective. Certes, nous pouvons nous sentir relaxés après une séance de sophrologie mais cet état de détente arrive en comparaison avec un état antérieur. C’est en cela que le hatha-yoga ou la relaxation dynamique sont intéressants. Ces méthodes participent à la prise de conscience de nos tensions. Les étirements, les flexions, les torsions sollicitent nos articulations, nos muscles et ainsi agissent directement sur les zones tendues.

 

L’exercice présenté ici a pour premier objectif de mieux détendre l’ensemble de la musculature grâce à une contraction intense préalable. Il est inspiré du hatha-yoga.

 

Vous adoptez la position allongée. Et dans cette position, vous commencez par vous relaxer globalement durant une ou deux minutes, notamment en modifiant la respiration et en évacuant les tensions à chaque expiration. Ne forcez. N’essayez pas de vous détendre à tout prix. Laissez simplement agir vos expirations en vous y abandonnant.


Une fois cette détente partielle réalisée, inspirez un peu (donc sans forcer) et, souffle bloqué, contractez tous les muscles du corps: pieds, jambes, mains, bras, dos, abdomen, thorax, gorge, visage, mâchoires... Comptez jusqu’à 10 si vous pouvez tenir aussi longtemps la suspension de souffle, mais ne forcez pas...


Puis, relâchez profondément en laissant les poumons se vider voire même en soufflant l’air par la bouche légèrement entr’ouverte. Ainsi, vous allongerez l’expir et sentirez mieux le relâchement.


Effectuez quelques respirations complètes, douces, lentes... Retrouvez la détente.


Puis, recommencez une seconde puis une troisième fois.


Après la 3ème contraction, effectuez une lecture du corps.

 

Les effets:

Cette mise en tension comprime les veines ce qui propulse le sang veineux vers le coeur et accélère la circulation sanguine et l’oxygénation. Il s’ensuit une énergétisation et une stimulation générale. La fatigue disparaît. De plus, l’exercice procure une sensation de fraîcheur.

Il est important de ne pas oublier de contracter l’abdomen, le thorax et le cou car le sang qui refluait vers les viscères est automatiquement dirigé vers le cerveau. Ce dernier est alors mieux oxygéné qu'à l’accoutumé et se trouve ainsi stimulé. Et il est un grand consommateur d’oxygène puisqu’il en utilise au moins 20%.

 

Cet exercice a également pour but de rendre la concentration plus intense, la pensée plus précise, d’où l’intérêt d’effectuer un exercice de pensée positive juste après la lecture du corps afin de profiter de cet état.

Cet exercice conviendra très bien aux personnes qui viennent de faire un exercice intellectuel prolongé.
Il n’est pas conseillé aux personnes souffrant d’affections cardiaques ou respiratoires graves.

 

Thierry Loussouarn, formateur en sophrologie

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 09:26

 

 

13èmes RENCONTRES de la FFDS

6-7-8 mai 2011 – à Grans (Près de Salon de Provence - 13)

6 mai : Co-vision

7 et 8 mai : 1. Peurs et phobies avec Malvina Girard, sophrologue. 2. La technique brève du recadrage en 6 points avec Sophie Rabito, sophrologue et Praticienne PNL et Marilyne Théry, sophrologue-Coach, formatrice MP PNL. 3. Les mécanismes de défense avec Martine Massacrier, sopohrologue. 4. La 4ème intervention sera précisée prochainement.

Coût : 100 euros

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