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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 11:54

eau-012-1-.jpgEn position debout, les pieds à l’écartement du bassin, on entrelace les mains derrière le dos, paumes face à face mais non jointes.

Expiration... 
Inspiration lente... 
Sur l’expir, on se penche vers l’avant en pliant suffisamment les genoux pour éviter la sensation de ‘cassure’ au niveau lombaire et en gardant le dos plat aussi longtemps que possible.
On laisse pendre la tête vers le sol en relâchant pour cela la nuque le plus profondément possible. 
On cherche également à tirer les bras vers l'avant, ce qui creuse un peu plus la région des omoplates. 
On laisse le dos se relaxer ce qui signifie que l’on abandonne le poids du buste à la pesanteur.
3 à 6 respirations profondes dans cette position en laissant naturellement le souffle s’adapter à la posture. 
Observer où la respiration se localise et ce qu’elle apporte.
Se relever sur une inspiration en veillant à laisser la nuque toujours détendue, ce qui veut dire que plus on se redresse, plus le menton se rapproche du sternum. 
On ne repositionne la tête à la verticale (doucement!) que lorsque le dos est droit.
Relâchement des bras et respirations libres ou profondes...
 
Cette posture est intéressante pour l’assouplissement de toute la musculature postérieure du corps (arrière des jambes et dos notamment). 
Elle produit bien sûr de nombreuses sensations dans ces régions du corps. 
Elle est dynamisante.
Contre-indications: problèmes lombaires importants, digestion.
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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 14:54

001499-1-.jpgPrésentation de la séance de sophrologie


La sophronisation de base est en fait une relaxation physique et mentale. 
Celle-ci dure environ 13 minutes. Elle n'est qu'un extrait puisqu'il manque la dernière phase de reprise musculaire: respirations profondes, étirements...
Mais cet extrait permet de se relaxer profondément, de se libérer du stress. 

Pensez à la fin de la séquence à bien vous étirer avant de reprendre vos activités habituelles.
Ne faites pas d'effort. Contentez-vous d'écouter et de suivre attentivement les indications. 
Au fil de vos entraînements vous parviendrez à vous détendre de plus en plus profondément. 
Sur le site indiqué plus bas, vous découvrirez une 2ème séance basée sur la méthode Jacobson: 'Tension et relaxation'.

Si vous désirez aller plus loin dans cette approche sophrologique, il vous faut alors contacter un professionnel qui saura vous guider plus précisément dans ce parcours. Ces séances peuvent vécues en groupe ou en entretien individuel. 
Pour cela, contactez la Fédération Française De Sophrologie (FFDS): www.federation-sophrologie.org
 
Vous pouvez écouter le fichier audio (+ 5 autres séances également gratuites) en cliquant sur:
http://sophro.blogspace.fr/
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 12:53
therapeute.jpgCertains patients ont parfois le sentiment qu’on leur demande quelque chose, que l’on attend quelque chose d’eux. En fait, ils doivent comprendre et sentir que la thérapie, c’est quelque chose qu’on leur permet et qu’ils se permettent.
- Le thérapeute leur permet de se laisser aller physiquement (relâchement en position allongée)
- Il leur permet de parler.
- Il leur permet de laisser leurs émotions s’exprimer.
- Il leur permet de laisser des souvenirs, parfois très douloureux, remonter à la surface.
- Il leur permet de dire les choses les plus difficiles sans juger ni les propos ni la personne.
Bien qu’il soit permis au patient de tout exprimer - à l’intérieur du cadre fixé par le thérapeute - sa tête va contrôler, juger, retenir, empêcher certaines choses de voir le jour. On est alors confronté à une forme de répression que l’on appelle aussi résistance.
Ce qui veut dire qu’une partie du travail sophro-analytique consiste:
- à voir, reconnaître ces répressions, ces résistances
- à les accepter
- à pouvoir en parler
Ces trois étapes sont essentielles et doivent être bien comprises par le thérapeute et par le patient.
C’est pour cela que la position allongée est toujours préconisée. Le patient s’abandonne, se relâche, se libère plus facilement que dans la position assise moins découvrante.
D’autre part, le patient doit retrouver une spontanéité, comparable à celle du petit enfant, c’est à dire une liberté d’expression à propos de ce qu’il ressent, de ce qu’il vit, y compris ses sentiments vis à vis du thérapeute. Pour cela, il s’appuie sur son corps (ce qu’il sent), sur ses émotions (ce qu’il ressent). 
Car ce sont bien ses états internes (sensations, émotions, sentiments) qui vont lui permettre de remonter dans le temps et de retrouver, de revivre, des souvenirs traumatiques ou significatifs. Et dans cette succession de souvenirs, il faut laisser faire, laisser venir, laisser s’exprimer, abandonner les contrôles, les répressions, les résistances, donc lâcher la tête, le mental.
Contrôles, résistances, répressions, résistances nécessitent beaucoup d’énergie pour maintenir hors de notre conscience - dans notre inconscient - les souvenirs, les pulsions, les émotions. Cette énergie doit au contraire être investie dans l’expression. Et pour certains, la 1ère étape sera d’accepter ces contrôles, ces résistances, d’accepter les tensions musculaires qui empêchent ou entravent le lâcher prise, accepter l’état négatif dans lequel peut s’installer le patient en cours de thérapie ou en arrivant à l’entretien. Car si le patient se tend à cause de la présence d’une tension ou parce qu’il sent qu’il est négatif, il augmente le conflit, il renforce ses résistances.
 
Pour cela le sophro-analyste doit créer un climat de confiance. Grâce à ce climat, le patient arrive lui-même confiant à l’entretien et se sent capable de dire les choses. S’il arrive confiant, il arrive détendu. État d’esprit et état du corps qui faciliteront le relâchement, la remontée des souvenirs, l’expression verbale et émotionnelle et qui aboutiront à des prises de conscience puis des changements.
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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 14:46
3184541-1-.jpgLa thérapie par les Mouvements oculaires est une méthode qui se révèle très efficace pour parvenir à faire le deuil d’un être cher.
Je me souviens d’une personne devenue agressive au fil des ans suite au décès de son mari : reproches aux enfants…
Elle revoyait sans cesse des images de la nuit où son mari est tombé malade. Elle se souvenait du bruit de sa respiration et des pensées négatives qui lui traversaient l’esprit.
Elle se sentait, 4 ans plus tard, coupable de ce qui lui était arrivé, coupable notamment de ne pas avoir prévenu le SAMU plus tôt (ce qui d’ailleurs n’aurait rien changé d’après les médecins). 

Séance de M.O
En repensant à cette période, sa peur est intense, à 9 sur une échelle de 0 à 10. 
Elle a une boule dans sa gorge. 
Elle aimerait pouvoir se dire: “J’ai fait ce que j’ai pu.” (Affirmation positive)
Je la reconnecte avec le trauma avec une phrase appropriée.
Je commence les M.O. 
Elle revoit des scènes qu’elle avait oubliées. Des scènes de la nuit où il s’est senti mal ou des jours qui ont suivi l’hospitalisation...
Puis, peu à peu, elle revoit des scènes positives avec son mari quand celui-ci était en bonne santé.
Au fil des séries de M.O, elle se sent libérée. 
Puis, spontanément, elle en vient à se projeter dans le futur avec tout ce qu’elle va pouvoir vivre avec ses enfants, ses petits enfants, son jardinage...
Quand elle évoque la phrase “J’ai fait ce que j’ai pu”, elle semble entendre son mari lui dire “je te pardonne”.
Quelques jours plus tard, elle se sent bien, libérée et peut se tourner vers le futur avec joie.
 
On voit que cette personne est passée de la colère (= 2ème étape du deuil) à l’acceptation (= 5ème et dernière étape du deuil).
Ce que le temps (les 4 années) n’a pu réaliser, une seule séance de Mouvements oculaires l’a fait.
Elle a réussi à passer de la pensée négative “Il va mourir dans mes mains” à l’affirmation positive “J’ai fait ce que j’ai pu.”
Elle est passée d’un regard tourné exclusivement vers le passé à un regard tourné vers le futur (ses petits enfants).
Elle est passée d’un fort sentiment de peur à un sentiment de libération.
Elle est passée de scènes douloureuses avec son mari (celui-ci souffre) à des scènes positives quand il se portait bien.

La partie pratique n’a en fait duré que 30 minutes. 

Les Mouvements oculaires ne se contentent pas de désactiver les aspects négatifs d’un vécu mais ils retraitent toute l’information, c’est à dire ce que l’on a vu, entendu, senti, ressenti, les émotions, les pensées, etc. 

Cette méthode est souvent associée en fin de séance à une technique de sophrologie, la futurisation, qui permet au patient d’ancrer tout le positif développé par la séance de Mouvements Oculaires.
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 09:26
maldives.jpgTraditionnellement, la séance de sophrologie débute par quelques mouvements dynamiques. Ceux-ci sont une transition entre notre vie active et ouverte sur le monde extérieur et le niveau sophro-liminal qui nous ouvre sur notre vie intérieure. Ce sas est important et sauf exception doit être respecté. Il évacue les tensions les plus évidentes et nous installe dans une écoute du corps.
 
Avec une autre approche, la sophronisation dynamique propose une entrée progressive dans notre vie intérieure en associant lecture du corps et mouvements corporels. La succession de ces mouvements (essentiellement des rotations) :
- nous fait percevoir plus finement notre corps
- affine le relâchement musculaire
- permet de 'mieux gérer notre détente mentale et notre niveau sophro-liminal...
- nous installe dans un niveau de conscience intermédiaire, ni trop éveillé, ni trop relaxé
- favorise l'accès à la méditation sophronique
- nous fait redécouvrir la sophronisation de base sous un nouvel angle évitant les pièges de la routine

Séance
" Nous nous installons en position assise, soit sur le milieu du siège, soit dans le fond du siège, mais le dos droit. Le choix entre les deux positions sera fonction de la chaise. Le fauteuil est ici à déconseiller. On se trouve donc dans une position intermédiaire entre la position du 1er degré et celle du 3ème degré.
Après les préliminaires (conscience de la chaise, du sol, de la posture, du souffle...), nous dirigeons notre attention vers la tête.

1er mouvement
Nous réalisons une circumduction souple de la tête. Après avoir amené le menton près du thorax,
nous dirigeons la tête vers la droite, vers l'arrière (ne pas chercher à aller très loin) vers la gauche puis vers le menton. Nous reprenons deux autres fois. Puis, après une courte pause, nous faisons la circumduction trois fois dans l'autre sens.
Chaque circumduction peut être réalisée en respiration libre ou bien en association avec le souffle. Dans ce cas, nous inspirons durant la moitié d'une rotation et nous expirons durant l'autre moitié. Le mouvement est bien sûr réalisé en toute conscience.
Nous ramenons la tête en position verticale et nous laissons se relâcher tous les traits du visage, le cuir chevelu, l'intérieur de la bouche, le cou et la nuque. La langue est souplement en contact avec la naissance de la gencive supérieure.

2ème mouvement
Nous positionnons maintenant les bras le long du corps.
Nous les soulevons en les dirigeant vers l'avant, puis vers le ciel et ils redescendent latéralement. Nous effectuons le mouvement deux autres fois. Là aussi, nous pouvons associer le mouvement des bras avec celui du souffle. A l'inspire, les bras se lèvent. A l'expire, ils redescendent.
Puis, on reprend l'exercice trois fois dans l'autre sens: les bras se lèvent latéralement, s'allongent vers le ciel puis redescendent vers l'avant.
Les mains se reposent sur les cuisses.
Nous laissons se relâcher les épaules, les bras et les coudes. Les avant-bras, les poignets et les mains.
Mais nous vérifions aussi le relâchement du visage, de l'intérieur de la bouche et du cuir chevelu. Le relâchement du cou et de la nuque.

3ème mouvement
Maintenant, nous penchons légèrement le buste vers l'avant.
Nous réalisons une circumduction à partir du bassin. Et nous dirigeons le buste vers la droite, vers l'arrière, vers la gauche et il revient vers l'avant. Nous reprenons deux autres fois dans ce sens. Et nous ferons ensuite le mouvement trois fois dans le sens inverse. La moitié du mouvement peut se réaliser sur l'inspire et l'autre bien entendu sur l'expire.
Retour à la position initiale. Relâchement de tout le dos, du thorax, du ventre.
Mais nous vérifions également le relâchement du visage, de l'intérieur de la bouche et du cuir chevelu. Le relâchement du cou et de la nuque. Le relâchement des épaules, des bras et des coudes. Des avant-bras, des poignets et des mains.

4ème mouvement
Nous prenons conscience de notre bassin. Sur l'inspiration, nous basculons notre bassin vers l'avant: la région lombaire se creuse, le ventre part en avant. Sur l'expiration, nous ramenons le bassin dans l'autre sens et nous le basculons vers l'arrière: le bas du dos s'arrondit, le ventre se rentre. Nous reprenons deux autres fois.
Retour à la position initiale. Nous laissons se relâcher le bas-ventre, le bassin, les fesses, les hanches, le périnée, la région génitale.
Mais nous vérifions également le relâchement du visage, de l'intérieur de la bouche et du cuir chevelu. Le relâchement du cou et de la nuque. Le relâchement des épaules, des bras et des mains. Du dos, du thorax et du ventre.

5ème mouvement
Nous allongeons nos jambes et soulevons légèrement les pieds. Là aussi, nous réalisons une rotation. De part la position inhabituelle des jambes, la rotation sera forcément restreinte et, pour certaines personnes, très limitée. En respirant lentement, nous faisons ces petites rotations, plusieurs fois dans un sens puis dans l'autre.
Retour à la position initiale. Nous laissons se relâcher les cuisses, les genoux, les mollets, les chevilles et les pieds.
Mais nous relâchons également le visage, l'intérieur de la bouche et le cuir chevelu. Le cou et la nuque. Les épaules, les bras et les mains. Le dos, le thorax et le ventre. Tout le bassin.

6ème mouvement
Avec un minimum d'effort, nous passons à la position debout.
Après avoir bien retrouvé l'équilibre orthostatique, nous réalisons également une rotation. Nous nous penchons légèrement vers l'avant, la droite, l'arrière, la gauche et à nouveau vers l'avant. Le mouvement doit être de très faible amplitude et peut être vécu les yeux mi-clos. En respiration libre ou en associant la moitié de chaque rotation à l'inspire et l'autre à l'expire. Le mouvement est ensuite vécu dans l'autre sens.
De retour au centre, nous laissons le corps s'immobiliser, se détendre. Puis, nous nous asseyons confortablement. Et là, nous laissons se relâcher le visage, l'intérieur de la bouche, le cuir chevelu. Les épaules, les bras et les mains. Tout l'axe vertébral. Le thorax et l'abdomen. Tout le bassin. Les jambes et les pieds.

Le niveau sophro-liminal
Nous observons notre respiration, toute notre respiration. Tout ce qui se passe corporellement et intérieurement quand nous inspirons. Il y a des mouvements, des sensations, du relâchement, de l'intériorisation... Pendant quelques minutes environ, nous sommes tout entier avec et dans notre souffle.

001817-1-.jpgLa paix intérieure
Et nous nous établissons alors dans notre paix intérieure (pour reprendre les mots d'Arnaud Desjardins). Nous entrons réellement en contact avec cette part de nous-mêmes toujours calme et paisible, non duelle. Nous faisons UN avec elle. Durant quelques minutes environ.

Désophronisation
Lorsque nous quitterons ce niveau sophro-liminal particulier (avec tous les moyens habituels: respirations, étirements...) nous demeurerons en contact avec cette paix intérieure.

 

Devenir sophrologue

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 09:25
382833045-6ad3dce416-1-.jpg(Cet article puise ses sources dans les deux chapitres du livre de David Servan-Schreiber consacrés à l'EMDR, "Guérir" chez Robert Laffont.) 
Une des caractéristiques d'une personne qui a vécu un traumatisme, ce sont les pensées, images au sujet de l'événement qu'elle continue d'évoquer. A cause de ces pensées et images, elle ressent toujours des émotions liées au traumatisme et demeure donc reliée à l'événement (flash-back, images intrusives...). Ceci a pour conséquence des altérations dans sa vie affective, des phénomènes d'agressivité ou d'auto-agressivité, une moins bonne concentration, de l'inattention, des somatisations. Quand des émotions négatives surgissent, la personne a du mal à les gérer. Elle se sent inefficace voire responsable ou honteuse de ce qui lui est arrivée. Il arrive même qu'elle minimise l'événement qui lui est arrivé. Certains traumatisés en viennent à idéaliser leur agresseur (syndrome de Stockholm) et ne veulent pas lui causer du tort. Le traumatisme aboutit parfois à un manque de confiance vis à vis des autres en général. On note bien sûr des états de stress qui ont des impacts à tous les niveaux. Cela peut enfin aboutir à des sentiments de désespoir. Cette personne va souvent chercher à éviter d'entrer en contact avec tout ce qui peut lui rappeler le traumatisme. 
Certains chercheurs ont montré que la peur se forme directement dans le cerveau émotionnel. Elle ne passe pas par le cortex. Ces recherches ont démontré que le cerveau émotionnel ne "désapprend" jamais la peur. Face à un traumatisme ayant généré une grande peur, on ne peut que chercher à la contrôler grâce à notre néocortex, notre cerveau cognitif. Mais la peur demeure néanmoins dans notre cerveau émotionnel.

Les traces - sortes de cicatrices émotionnelles - laissées par le traumatisme dans le cerveau limbique peuvent se manifester dès que notre capacité de contrôle fléchit.
Il existe en fait, en chacun de nous, un mécanisme de digestion des traumatismes émotionnels appelé le "système adaptatif de traitement de l'information". Le système nerveux extrait l'information utile et se débarrasse en quelques jours des émotions, des pensées et de l'activation physiologique qui ne sont plus nécessaires une fois l'événement passé.

Ce travail fait penser au "travail de deuil" que Freud a très bien décrit et que l'on retrouve en sophro-analyse et dans d'autres méthodes sous le nom "d'acceptation" émotionnelle. 

Après une perte, notre cerveau est temporairement désorienté. Il lui faut du temps pour retrouver l'équilibre appelé "homéostasie" par les physiologistes. Quand cet équilibre est retrouvé, l'organisme en sort renforcé. La personne devient alors plus flexible, dispose de nouvelles ressources.

Mais, quand, suite à un traumatisme, l'information concernant le traumatisme n'est pas digérée, elle est alors bloquée dans le système nerveux et gravée dans sa forme initiale. Les images, les pensées, les sons, les odeurs, les émotions, les sensations corporelles et les convictions qu'on en a tirées (les croyances, les conclusions...) sont alors stockées dans un réseau de neurones. Ancré dans le cerveau émotionnel, déconnecté des connaissances rationnelles, ce réseau devient un paquet d'informations non traitées et dysfonctionnelles que le moindre rappel du traumatisme initial suffit à réactiver.

A cause de cela, ces images, ces sons, ces odeurs, ces pensées ou même ces sensations physiques ressemblant aux circonstances de l'événement traumatique peuvent déclencher le rappel de la totalité de l'expérience traumatique. On parle de stimuli. En PNL, on appelle cela des 'ancres' inconscientes.
Dans ce contexte là, les mouvements oculaires constituent un moyen naturel, efficace et souvent rapide de guérison du cerveau pour que celui-ci achève ce qu'il n'a pu faire après un traumatisme psychologique.
Une étude a montré que 80% des patients ne montraient plus de symptômes d'état de stress
post-traumatique après trois séances d'EMDR. Des résultats identiques peuvent être obtenus avec des techniques de PNL (désactivation d'ancres, dissociation simple ou double...)

Un des effets intéressants de l'EMDR, c'est aussi la transformation des émotions. La personne peut voir sa peur transformée en colère. Puis, sa colère peut se transformer en tristesse. Puis, s'installent de la compréhension, de l'acceptation grâce notamment à tous les liens qui se font pendant le travail. La compréhension des mécanismes émotionnels est une donnée indispensable pour le sophrologue qui dispose également avec l'arsenal sophrologique de techniques efficaces de contrôle et de gestion des émotions.

Les mouvements de l'EMDR induisent également une réponse de relaxation obligatoire. Ce qui laisse penser que ce travail active le système parasympathique, comme le fait la relaxation sophrologique.

L'EMDR est un outil complémentaire très intéressant pour le sophro-analyste. Il lui permet d'affiner le travail d'association via les processus cognitifs et d'aller au plus près des émotions grâce à un décryptage de celles-ci. On obtient alors des informations comparables au travail sophro-analytique. Les résultats sont parfois spectaculaires, rapides. Le travail cognitif proposé par l'EMDR intéresse le sophrologue et rejoint les techniques d'affirmation positive qu'il a apprises en formation.

A noter qu'il existe également une seconde méthode appelée IMO (Intégration par les Mouvements oculaires) qui utilise également les stimulations alternées pour désactiver les événements traumatiques ou douloureux. Comme l'EMDR, l'IMO retraite l'information et amène des prises de conscience et des changements particulièrement rapides.
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 09:23
002446-1-.jpgLa psychocybernétique
 
Les exercices de futurisation font partie des découvertes les plus intéressantes réalisées par Caycedo. Mais d’autres avant lui se sont intéressés à ce type d’activations.
Déjà, dans les années 50, Maxwell Maltz travaillait sur l’image de soi. Il publie, en 1960, un ouvrage intéressant sur ce qu’il nomme la psychocybernétique. Dans son travail, il fait appel à tous les niveaux de l’être: physique, émotionnel et mental.
Notre imagination, si elle n’est que mentale, aura peu de répercussions positives sur notre vie. Elle doit être vécue “avec les tripes, l’avoir dans la peau jusqu’à en être imbibé.” Il demande de “faire appel à l’émotion” et de “se déconnecter du mental excessif - qui juge, rationalise et réclame des preuves”.
 
Voici comment est née la psychocybernétique.
Le Dr Maxwell Maltz est chirurgien esthétique depuis les années 1930. Il a constaté que suite à l’opération d’un trait disgracieux ou d’une physionomie bizarre, la plupart des patients sentent un grand changement dans les 3 semaines qui suivent l’opération. Elles s’estiment plus et voit leur confiance en eux se développer. Mais dans certains cas - où objectivement l’opération a réussi - la personne continue de se comporter comme si elle portait encore sa difformité. Maxwell Maltz se demande alors si l’image du corps qui cause tant de problèmes aux personnes atteintes d’un défaut important est le seul élément responsable de leur souffrance. Il découvre alors que chacun possède également une image de soi intérieure, une représentation de soi constituant la vraie personnalité. Donc, après une opération, l’image de soi de certains patients se modifie positivement. Non seulement, ils ont perdu leur trait physique disgracieux mais en plus l’image de soi s’est modifiée favorablement. La transformation psychologique est alors évidente. Chez d’autres, seule l’image du corps a changé mais pas l’image de soi. Et ce seul changement du corps ne suffit pas à générer les changements psychologiques tant attendus.
 
Maxwell Maltz a donc conçu une méthode simple: le développement de l’image de soi. Comme en sophrologie, il conseille de rester réaliste (la réalité objective).
La pensée positive ne peut selon lui réussir que si elle est en harmonie avec l’image de soi du patient.
Il est le premier a affirmer que notre système nerveux neuro-végétatif ne peut faire la différence entre ce que nous imaginons intensément et ce que nous vivons réellement.
Il conseille de travailler notre image de soi sur une durée de trois semaines, temps nécessaire à un début de changement notable.
 
Maxwell Maltz insiste, beaucoup sur la croyance de l’étudiant en ses capacités. Et cette croyance est directement liée à son image de lui.
Il y a souvent une identification à la difficulté à apprendre, à mémoriser, à comprendre. C’est à dire qu’au lieu de dire: “J’ai eu de mauvaises notes.”, l’enfant va dire: “je suis mauvais en maths.” Il y a confusions comme on le dit en PNL entre le comportement et l’identité.
 
Le sophrologue, en s’appuyant sur les techniques de futurisation, a beaucoup a apporté à tous ceux qui doutent ponctuellement -examen, entretien, compétition...- (ou en permanence) de leurs capacités. Une alchimie doit s’établir entre la technique sophrologique, le regard du sophrologue sur son patient, sa confiance en son travail et dans sa méthode sophrologique et la confiance qui va se développer chez le patient envers le sophrologue et sa méthode. C’est cette alchimie qui porte ses fruits et qui fait que ce métier est passionnant!
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 09:22
 
20703-1-.jpg35 plages de sophrologie
La sophrologie n'a d'intérêt que si elle est vécue. Partant de là, l'auteur a conçu un livre original où la pratique, largement mise en avant, est facilitée par une présentation claire de la méthode et la diversité des séances proposées. Une séance de sophrologie peut être décrite comme un voyage corporel et intérieur. Avec cet ouvrage, nous voyageons à la découverte de 35 plages qui sont autant d'étapes sensorielles et positives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
20290-1-.jpgTransformez votre vie par la sophrologie
Ce livre pratique vous présente un enchaînement de diverses techniques, décrites avec précision et réalisables par chacun, seul et chez soi : la relaxation musculaire qui permet la redécouverte de notre corps, la sophronisation qui nous ouvre les portes du contrôle émotionnel, la détente mentale profonde qui nous libère du stress et des tensions, les exercices de visualisation positive… Broché 15 x 21 - 160 pages – Illustrations


20234-1-.jpg
Initiation au yoga
Dans ce guide d’initiation au yoga, véritablement adapté aux débutants de tout âge et de toute condition physique, l’auteur vous décrit minutieusement sept séances complètes de yoga, simples, efficaces, progressives et sans danger. Vous pourrez les exécuter chez vous, en toute liberté, à votre rythme. Elles ne demandent aucune connaissance ni aptitudes particulières. Broché 15 x 21 - 168 pages – Illustrations
 
 
 
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 09:21
002796-1-.jpgPosture de la montagne
 
- Je m’assois sur un tapis. Pour plus de confort, je glisse un coussin sous les fesses afin de faciliter une bonne position du dos. Je vérifie maintenant que le bassin est bien positionné. Pour cela, j’étire la région située entre le pubis et le sternum (mon dos se redresse). Et je me penche quelques instants vers l’avant à 45% environ afin de favoriser la bascule du bassin. Quand je me redresse, je veille à garder une légère (et naturelle) cambrure lombaire. La colonne vertébrale s’allonge. Je rentre un peu le menton comme pour pousser le sommet du crâne vers le ciel. Mes épaules retombent. J’ai les yeux fermés ou ouverts comme cela me convient. Mes mains sont naturellement posées sur les genoux ou les cuisses. Et j’ai conscience de cette position... 
- Je respire calmement si nécessaire en allongeant peu à peu mes expirations. Et durant ce temps, je demeure également conscient de ma posture, de mes points d’appui donc des sensations corporelles présentes... 
- Consciemment je joins les mains l’une contre l’autre devant le thorax, pouces croisés. Conscience du contact et de la chaleur entre les mains. Je souffle l’air un peu plus lentement en pressant un peu plus les mains l’une contre l’autre. Sur l’inspiration, je dirige les bras vers le ciel, les mains passent devant le visage, se placent au-dessus de la tête et continuent de s’étirer vers le haut. Une fois les bras allongés (sans forcer), j’accroche les pouces l’un à l’autre afin d’orienter les paumes vers l’avant. Je respire lentement en laissant mon souffle s’adapter à la posture. Je tire doucement les bras, les mains, les doigts vers le ciel. Je cherche en même temps à ‘tirer’ les bras vers l’arrière afin de creuser la zone des omoplates. Le menton est en position rentrée (comme dans le troisième degré sophrologique). Le visage est parfaitement relaxé. Je peux sans doute sentir que chaque inspiration allonge un peu plus mon axe vertébral tandis que chaque expiration m’aide à relaxer ce qui n’est pas nécessaire au maintien de la posture. 
- Après 3 à 6 respirations, je redescends consciemment mes mains sur une expiration. Elles se reposent sur les cuisses ou les genoux, paumes vers le ciel ou vers le bas. Je laisse ma respiration revenir à son rythme de détente mais je peux avant cela réaliser une grande respiration ou laisser venir un bâillement. Tandis que ma respiration s’organise, j’entre en contact avec toutes les sensations issues de la posture que je viens d’exécuter ou du relâchement qui s’en est suivi. Je peux ici choisir d’avoir les yeux fermés pour mieux capter ce qui se présente. 
- Quand je le désire, j’ouvre à nouveau les yeux et je retrouve mes activités.
 
Adaptation sophrologique
- On s’assoit sur la chaise, soit au milieu du siège soit sur le bord avant afin de permettre une bonne position du bassin comme dans la posture du 3ème degré. Et on réalise le même étirement mais 3 fois et en suspension de souffle.
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 09:19
000942-1-.jpgLa sophro-analyse est une thérapie qui s’appuie sur le relâchement pour accéder à l’inconscient. Elle permet de faire des liens entre un état émotionnel présent et des situations anciennes traumatiques ou récurrentes. En sophro-analyse, le corps parle, les émotions parlent, le passé de la personne se dévoile et des compréhensions voient le jour. Parce que la parole n’est pas toujours suffisante, le sophrologue propose de désactiver les événements retrouvés grâce à un travail d’expression verbale et d’acceptation. Il peut aussi utiliser tous les outils dont il dispose: symbolisation, dissociation... La sophro-analyse apporte alors un soulagement rapide et une meilleure compréhension de l’origine de nos problèmes.
 
Mais le sophro-analyste prend parfois conscience de la difficulté d’une désactivation totale. Outre les résistances, le poids de l’habitude entrave parfois l’évolution du patient. On parle alors d’automatisme émotionnel. Et c’est là où les Mouvements oculaires entrent en jeu. La séance de M.O désactive l’automatisme émotionnel ancien. Au fil de la séance, le patient sent concrètement son émotion s’atténuer, ses pensées négatives et limitatives disparaître. Le souvenir semble se transformer, s’alléger.
 
Mais la séance d’ M.O n’est pas seulement une technique de désactivation:
- Elle aide à faire des liens.
En M.O, on part bien sûr d’un événement traumatique ou d’une situation récurrente. Mais tout au long de la séance, le patient voit resurgir des souvenirs plus récents ou plus anciens. Tous généralement en lien avec la problématique travaillée.
- Elle favorise la verbalisation.
Les psychanalystes seraient étonnés d’entendre un de leurs patients en séance de M.O. La parole est libérée comme dans un travail analytique ou sophro-analytique.
- Elle ouvre les portes de la mémoire et de l’inconscient.
Nous venons de dire que cette méthode permettait de mettre en lien un état présent à des souvenirs souvent issus de la petite enfance. C’est vraiment tout un pan de l’histoire de la personne qui se dévoile, qui s’exprime. Et le patient est souvent étonné quand ces éléments-là surgissent. Alors que les translations oculaires semblent être une technique simpliste, les informations qu’ils apportent et les résultats obtenus en font une thérapie à part entière.
- Un travail différent.
Par rapport à la sophro-analyse, le travail de désactivation prend des directions différentes. Tout se passe comme si ce qui n’avait pas pu être désactivé par la sophro-analyse le devient grâce à cette approche.
- Les sous-modalités.
C’est une des constatations les plus intéressantes en M.O. Elle rejoint d’ailleurs le travail réalisé en PNL avec des techniques comme la désactivation d’ancres, la dissociation, le changement d’histoire de vie... La perception d’un traumatisme change lorsque les sous-modalités associées à ce traumatisme changent également. Un personnage qui semblait objectivement immense retrouve une taille normale voire même semble rapetissé par le travail en M.O. Cela peut alors provoquer des sourires voire des rires.
- Le vécu après la séance.
Chez certains, des rêves forts vont surgir durant la nuit. Chez d’autres, des réactions émotionnelles vont voir le jour. Plus le traumatisme est violent et plus ces réactions seront intenses. C’est pour cette raison que le patient doit rester en contact avec son praticien. Un appel téléphonique rassure et permet très rapidement de relâcher la tension.
 
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